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Saint-Jean-Vianney, 4 mai 1971 : une tragédie qui a changé la gestion des risques au Québec

  • Photo du rédacteur: La Rédaction
    La Rédaction
  • 4 mai
  • 2 min de lecture

Source: MTMD


SAINT-JEAN-VIANNEY | Il y a 54 ans jour pour jour, le Québec vivait l’une des catastrophes naturelles les plus marquantes de son histoire. Le 4 mai 1971, aux alentours de 22 h 30, un glissement de terrain d’une violence inouïe frappait le village de Saint-Jean-Vianney, dans la région du Saguenay. En moins de deux heures, 32 hectares de terrain – l’équivalent de 64 terrains de soccer – ont été engloutis par une coulée argileuse, emportant avec eux maisons, routes et surtout, 31 vies.


Ce désastre a non seulement marqué la mémoire collective, mais il a aussi été un puissant catalyseur de changement. Il a propulsé la gestion des risques liés aux glissements de terrain au rang de priorité au sein de l’État québécois.


Une expertise née du drame

Depuis la tragédie, le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) a mis en place des pratiques rigoureuses pour prévenir de tels événements. Les ingénieurs de la Direction de la géotechnique et de la géologie du MTMD sont aujourd’hui à l’avant-garde de cette mission : ils évaluent la stabilité des pentes avant tout projet d’infrastructure, mènent des recherches approfondies sur les phénomènes géologiques et collaborent activement avec le ministère de la Sécurité publique pour identifier les zones à risque.



Grâce à une expertise développée sur le terrain, souvent dans des contextes complexes, ces professionnels contribuent à mieux comprendre les aléas naturels et à protéger les communautés.


Un devoir de mémoire et d’action

Saint-Jean-Vianney restera à jamais gravé dans l’histoire du Québec. Mais plus encore, il demeure un rappel poignant de l’importance de la vigilance, de la science et de la prévention pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise.

 
 
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