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Perte d’emplois chez PACCAR à Sainte-Thérèse : la Ville presse Ottawa et Québec d’agir

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    La Rédaction
  • 22 oct.
  • 2 min de lecture
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Sainte-Thérèse (Laurentides) — PACCAR Canada annonce une nouvelle vague de mises à pied touchant 300 employés à son usine de Sainte-Thérèse, ajoutant à une série de réductions d’effectifs depuis un an. L’entreprise invoque un contexte commercial de plus en plus incertain, à l’approche de droits de douane américains de 25 % sur les camions moyens et lourds importés, devant entrer en vigueur le 1er novembre 2025.


Dans un message transmis à nos lecteurs, PACCAR Canada affirme :


« Nous vivons des moments difficiles, et notre pensée va d’abord à nos collègues et à leurs familles touchées par les récents ajustements. […] Merci à la Ville de Sainte-Thérèse et à tous ceux qui partagent notre volonté de préserver des emplois de qualité ici, chez nous. »


Le maire Christian Charron déplore pour sa part l’inaction gouvernementale et réclame des mesures concrètes pour favoriser l’achat local et protéger les emplois manufacturiers :


« Perte d’emplois chez Paccar : qu’attendent les gouvernements fédéral et provincial pour agir? […] Il est temps qu’on se réveille et que les gouvernements provincial et fédéral mettent en place des mesures pour encourager l’achat local et protéger nos emplois. »


Contexte

• PACCAR avait déjà procédé à des réductions d’effectifs (250 postes fin 2024, puis 175 postes confirmés pour l’été 2025). L’annonce d’aujourd’hui ajoute 300 mises à piedsupplémentaires à Sainte-Thérèse.

• À Washington, l’administration américaine a confirmé un tarif de 25 % sur les camions importés (classes 3 à 8), applicable dès le 1er novembre 2025. Les analystes soulignent que l’applicabilité aux véhicules admissibles à l’ACEUM/USMCA fait l’objet de précisions : plusieurs sources indiquent que les camions non admissibles à l’ACEUM seraient visés en priorité; d’autres mentionnent des exclusions possibles pour les importations ACEUM.

• L’usine de Sainte-Thérèse fabrique des camions Peterbilt et Kenworth (historiquement de classe moyenne) et, depuis peu, a étendu sa capacité pour produire au Canada des modèles lourds, dont le Peterbilt 567 destiné au marché canadien.


Enjeux locaux


La mesure américaine accroît l’incertitude pour un site qui demeure un fleuron industriel québécois, reconnu pour son savoir-faire et sa chaîne d’approvisionnement locale. Les élus municipaux plaident pour davantage de flexibilité dans les règles d’approvisionnement public afin de privilégier, à prix comparable, les fabricants locaux — une avenue que le maire dit avoir soumise à Québec et à Ottawa sans réponse satisfaisante à ce jour. (Déclarations du maire fournies par le cabinet municipal.)


À surveiller : d’éventuelles clarifications américaines sur la portée exacte des tarifs (notamment les exemptions ACEUM), et toute réponse des gouvernements canadien et québécois pour amortir le choc sur l’emploi manufacturier.

 
 
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