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Paccar Sainte-Thérèse : des pertes d’emplois massives secouent la région, les travailleurs réclament l’intervention de Québec

  • Photo du rédacteur: La Rédaction
    La Rédaction
  • 30 oct.
  • 2 min de lecture
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Sainte-Thérèse, 30 octobre 2025 — Le choc est immense dans les Basses-Laurentides. Plus d’une centaine de travailleurs de l’usine Paccar à Sainte-Thérèse ont été remerciés hier, une décision brutale qui s’ajoute à une série de compressions touchant l’industrie manufacturière québécoise. En signe de solidarité, 150 employés et citoyens se sont rassemblés ce matin devant les installations de l’entreprise pour réclamer une action rapide du gouvernement Legault.



L’usine, considérée comme l’un des fleurons de la production de camions moyens au Canada, assemblait jusqu’ici les modèles Peterbilt et Kenworth de classes 5, 6 et 7 à l’aide d’une technologie de robotisation de pointe. Mais la direction de Paccar a confirmé que la majorité des activités seraient transférées aux États-Unis, plus précisément à Chillicothe (Ohio) et Denton (Texas).


Un transfert “définitif” attribué aux tarifs américains


Selon la direction de l’entreprise, cette décision découle directement des nouveaux tarifs de 25 % imposés par Washington sur les camions fabriqués à l’étranger et destinés au marché américain. Ces mesures protectionnistes, introduites dans un contexte économique tendu, rendent désormais la production canadienne non compétitive pour l’exportation.


Un représentant syndical sur place dénonce toutefois “un prétexte économique déguisé en décision stratégique”, affirmant que “les travailleurs québécois paient le prix de la guerre commerciale entre Ottawa et Washington”.


Une onde de choc économique dans les Basses-Laurentides


La fermeture partielle de l’usine Paccar pourrait avoir des répercussions en chaîne sur les entreprises locales de sous-traitance et les commerces de la région. Des élus municipaux présents sur place appellent le gouvernement du Québec à mettre en place une cellule de crise pour soutenir les travailleurs et évaluer les possibilités de relocalisation d’activités industrielles dans la région.


« On ne peut pas rester les bras croisés pendant que des emplois de qualité quittent le Québec », a déclaré un manifestant.


L’heure des décisions politiques


Le dossier prend déjà une tournure politique. Plusieurs voix réclament que le gouvernement Legault fasse pression sur Ottawa afin de négocier une exemption tarifaire pour les produits manufacturés au Québec. D’autres suggèrent d’utiliser Investissement Québec pour favoriser la réindustrialisation du site de Sainte-Thérèse.


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