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Ontario oblige certains camionneurs à repasser leurs tests : à quand un ménage sérieux à la SAAQ?

  • Photo du rédacteur: La Rédaction
    La Rédaction
  • 12 juil.
  • 2 min de lecture
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Source MTO


Pendant qu’au Québec les critiques pleuvent sur la formation et la qualité du suivi des conducteurs de véhicules lourds, la province voisine passe à l’action. Le ministère des Transports de l’Ontario (MTO) a récemment envoyé des lettres à des conducteurs de camions titulaires d’un permis A/Z pour leur ordonner de repasser leurs examens théoriques, pratiques et de vision.


« Coudonc, c’est pour quand que la SAAQ va se mettre à faire sa job comme il faut, comme en Ontario? » mentionnait Steve Bourgeois sur ses plateformes.

Vérifications serrées : l’Ontario frappe fort


Cette décision du MTO fait suite à une enquête interne qui a mis en lumière de graves manquementsdans le processus de certification d’un centre de formation. Incapable de garantir l’intégrité des examens passés, le ministère a choisi de revenir à la case départ pour plusieurs détenteurs de permis A/Z. Ces derniers devront donc repasser les évaluations complètes à leurs frais, incluant l’examen pratique, et se présenter avec leur propre équipement, soit un camion-remorque avec freins à air, conforme aux exigences de la classe A.


Une onde de choc dans les écoles de conduite


Dans le milieu de la formation, la nouvelle fait l’effet d’une bombe. Un directeur d’école en Ontario rapporte avoir accueilli plusieurs chauffeurs expérimentés, déstabilisés par l’obligation soudaine de prouver de nouveau leurs compétences. « Ils roulent depuis des mois, parfois des années, et voilà qu’on leur dit que ça ne compte plus. C’est brutal, mais on comprend que la sécurité doit primer », dit-il.


Avertissement clair : l’échec coûte cher


L’avertissement du MTO est formel : tout manquement aux délais ou échec à l’un des examens — vision, théorie ou pratique — entraînera la perte immédiate du permis A/Z, qui sera rétrogradé à une classe inférieure. Et pour le récupérer? Le conducteur devra recommencer tout le processus de qualification, du début.


Québec toujours en mode veille?


Pendant ce temps, au Québec, plusieurs voix s’élèvent pour demander des actions similaires à la SAAQ, qui tarde à poser des gestes concrets malgré des inquiétudes croissantes sur la qualité de certaines formations privées. Des experts du secteur appellent à une refonte du système de reconnaissance et de contrôle, et à une véritable rigueur dans le suivi des établissements accrédités.


Faudra-t-il attendre un scandale pour bouger? Pendant que l’Ontario nettoie sa cour, celle du Québec accumule la poussière.



 
 
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