Négociations au point mort entre le FCCRQ et le Conseil du Trésor

Source: Facebook du FCCRQ

QUÉBEC — Les discussions entre le Fraternité des constables du contrôle routier du Québec - FCCRQ et le Conseil du Trésor tournent en rond. Malgré une nouvelle rencontre hier, le syndicat déplore une absence totale d’avancées dans les négociations de la convention collective.

« Négocier, c’est un bien grand mot », résume le FCCRQ, qui reproche au Conseil du Trésor de demeurer figé dans un mandat trop restreint.

« Leur carré de sable financier semble si petit qu’on se demande s’il reste encore du sable dedans! »

Des enjeux majeurs laissés en plan

Au cœur du litige : la conciliation travail-famille, un sujet que le FCCRQ considère comme fondamental, demeure sans réponse concrète. Pire encore, certaines classes d’emploi subiraient un recul salarial d’environ 5 %.

Le syndicat s’indigne :

« Accepteriez-vous que votre employeur réduise votre salaire sans justification du jour au lendemain? »

Une avancée symbolique, mais un blocage persistant

Si le FCCRQ salue la reconnaissance du port d’arme — une victoire syndicale obtenue après des années de revendications — il déplore que le reste du dossier soit « enlisé ».

Le gouvernement, qui aime se présenter comme le parti de la loi et de l’ordre, est appelé à faire preuve de cohérence :

« Il est temps que les bottines suivent les babines et que les constables du contrôle routier obtiennent enfin des conditions à la hauteur de leur mission et de leur expertise. »

Un message clair : la patience a des limites

Les agents du contrôle routier, essentiels à la sécurité sur les routes du Québec, rappellent qu’ils resteront debout, vigilants et solidaires.

Leur message au gouvernement Legault est sans équivoque : les belles paroles ne suffisent plus.