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Les chauffeurs et chauffeuses d’autobus du RTL votent à 99 % pour des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève

  • Photo du rédacteur: La Rédaction
    La Rédaction
  • 16 avr.
  • 2 min de lecture

Source: SCFP


Longueuil, le 14 avril 2025 – Dans une démonstration de solidarité sans équivoque, les membres du Syndicat des chauffeurs d’autobus du Réseau de transport de Longueuil (SCFP, section locale 3333) ont voté à 99,03 % en faveur d’un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.


Réunis en assemblée générale spéciale le dimanche 13 avril, les 714 travailleurs et travailleuses représentés par le syndicat ont exprimé leur mécontentement face à l’impasse des négociations. Depuis l’échéance de leur convention collective le 31 décembre 2024, pas moins de 27 rencontres ont eu lieu entre les parties, sans qu’un accord ne soit atteint.


Selon Marc Gingras, président du SCFP 3333, plusieurs enjeux majeurs entravent les discussions, notamment la sous-traitance encouragée par le financement gouvernemental du transport collectif. « Le gouvernement pousse les sociétés de transport à se tourner vers la sous-traitance plutôt que de trouver des solutions à l’interne. Cela met en péril la qualité des services offerts à la population, et nous le constatons directement à la table de négociation », a-t-il affirmé.


Parmi les autres revendications syndicales figurent la qualité des horaires de travail et le maintien du pouvoir d’achat des chauffeurs et chauffeuses, en réponse à un contexte économique de plus en plus instable.


« Il y a présentement des chauffeurs qui font du bénévolat en début ou en fin de journée pour récupérer leur voiture avant de rentrer chez eux, puisque leur journée ne se termine pas là où elle a commencé. Ça pourrait être évité », a déploré M. Gingras. « Le message que nous avons reçu de nos membres hier est extrêmement clair : on veut être pris au sérieux. »


Le SCFP, affilié à la FTQ, compte 143 000 membres au Québec, dont environ 8 700 dans le secteur du transport terrestre. Il est également actif dans plusieurs autres secteurs névralgiques de la société québécoise.

 
 
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