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La FMCSA met en place un processus en deux étapes pour évaluer la maîtrise de l’anglais des chauffeurs de camions

  • Photo du rédacteur: La Rédaction
    La Rédaction
  • 21 mai
  • 2 min de lecture
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Source: Federal Motor Carrier Safety Administration (FMCSA)


Washington, D.C., le 21 mai 2025 — La Federal Motor Carrier Safety Administration (FMCSA) a annoncé la mise en œuvre d’une nouvelle procédure en deux étapes visant à déterminer si les chauffeurs de camions maîtrisent suffisamment l’anglais pour se conformer aux exigences fédérales en matière de sécurité routière.


Selon la réglementation américaine (49 CFR § 391.11(b)(2)), tout chauffeur opérant un véhicule commercial en trafic interétatique doit être capable de lire et de comprendre les panneaux routiers américains et de répondre aux instructions officielles en anglais. La FMCSA renforce désormais l’application de cette règle à travers une évaluation structurée lors des inspections routières.


Étape 1 : Entrevue avec le chauffeur


L’inspecteur engage la conversation en anglais et évalue la capacité du chauffeur à répondre clairement et directement aux instructions officielles. Aucun outil d’interprétation — carte linguistique, application mobile ou service téléphonique — ne doit être utilisé, afin de ne pas masquer une éventuelle incapacité du chauffeur à communiquer en anglais.


Si le chauffeur échoue à cette première étape, il est immédiatement mis hors service pour non-conformité linguistique, et aucune deuxième étape n’est requise.


Étape 2 : Reconnaissance des panneaux routiers


Si le chauffeur réussit l’entrevue, l’inspecteur procède à une évaluation de sa capacité à comprendre les panneaux routiers américains, incluant les panneaux à affichage électronique dynamique, conformément au Manual on Uniform Traffic Control Devices (MUTCD).


La FMCSA exige une documentation rigoureuse de toute infraction, incluant les réponses du chauffeur (ou leur absence), et prévoit le retrait immédiat du chauffeur du service, voire une procédure de disqualification du droit de conduire en trafic interétatique si nécessaire.


Cette mesure suscite déjà des débats dans l’industrie, notamment en lien avec l’accès à la profession pour les conducteurs non anglophones et le risque de pénurie accrue de main-d’œuvre qualifiée.

 
 
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