« La clause des camionneurs » menacée à Mirabel : un enjeu de solidarité locale
- La Rédaction

- 29 oct.
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MIRABEL – La conseillère municipale du district 6, Francine Charles, tire la sonnette d’alarme : la célèbre clause des camionneurs, en vigueur depuis la fin des années 1980, serait en péril. Cette disposition municipale, instaurée à l’époque du maire Meilleur, vise à prioriser les camionneurs propriétaires et payeurs de taxes de Mirabel lors de l’attribution de contrats municipaux.
Une mesure emblématique du « travailler local »
Adoptée il y a plus de 35 ans, la clause reflète une philosophie simple mais puissante : faire travailler nos gens d’ici avant tout. Pour plusieurs familles mirabelloises, cette politique a représenté une bouée de stabilité économique, permettant aux chauffeurs-propriétaires de vivre dignement de leur métier tout en soutenant la vitalité économique régionale.

« Cette clause, c’est notre manière d’encourager l’achat local appliqué au monde du transport », rappelle Mme Charles. « Elle a permis à des générations de camionneurs de contribuer directement au développement de Mirabel. »
Une clause aujourd’hui remise en question
Depuis quatre ans, certaines voix au sein du conseil municipal suggèrent d’abolir cette clause, la jugeant désuète dans un contexte économique plus ouvert. Une position que rejette fermement la conseillère, qui estime que le rôle des élus est de protéger les travailleurs locaux face à la concurrence externe.
« Je demeure convaincue qu’il est essentiel de préserver ce soutien concret à nos travailleurs locaux », insiste-t-elle. « Nos camionneurs font partie de l’ADN économique de Mirabel. »
Un appel à la mobilisation citoyenne
Francine Charles invite maintenant les citoyens à se mobiliser pour défendre cette mesure historique :
« Protégeons ensemble le gagne-pain de nos camionneurs et rappelons la valeur de la solidarité et du travail local. »
Alors que la question sera bientôt débattue au conseil, plusieurs camionneurs et entrepreneurs locaux suivront de près l’évolution du dossier, conscients que l’avenir de cette clause pourrait redéfinir leur place dans l’économie municipale.



