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L’Ontario Trucking Association demande la suspension temporaire de l’accès du secteur du camionnage au Programme ontarien des candidats à l’immigration

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    La Rédaction
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Source: Ontario Trucking Association


L’Ontario Trucking Association (OTA) presse le ministre du Travail, David Piccini, d’appliquer au secteur du camionnage la même rigueur qu’il a démontrée récemment concernant le Skilled Trades Immigration Stream. L’association réclame une suspension temporaire de l’accès de l’industrie du camionnage au Programme ontarien des candidats à l’immigration (POCI/OINP) afin de mettre fin à ce qu’elle qualifie de fraude systémique et d’abus dans le programme.


Selon l’OTA, ces dérives auraient des conséquences graves : exploitation de travailleurs, cas de traite de personnes, et risques accrus pour la sécurité routière sur les autoroutes ontariennes.


« Notre secteur continue de composer avec des transporteurs qui détournent les programmes d’immigration pour en faire une source de profits fondée sur le travail forcé », déclare Stephen Laskowski, président-directeur général de l’OTA. « Cette conduite nuit aux travailleurs, ternit la réputation de l’industrie et met en danger la sécurité sur nos routes. Nous avons demandé au gouvernement plus tôt cette année de suspendre temporairement le POCI pour notre secteur — et nous réitérons cette demande aujourd’hui. »

La semaine dernière, la province de l’Ontario confirmait que sa revue du volet Express Entry: Skilled Trades Stream avait révélé des problématiques généralisées en matière de conformité. Selon le rapport :


« La revue a identifié une fausse représentation systémique et/ou de la fraude relativement aux critères d’admissibilité… Le programme, dans sa forme actuelle, demeure vulnérable à des abus systématiques qui compromettent sa capacité à répondre efficacement aux besoins du marché du travail. »

L’OTA souligne que le POCI demeure essentiel pour répondre aux besoins futurs en main-d’œuvre qualifiée. Toutefois, l’association insiste : des réformes structurantes doivent être mises en place pour protéger l’intégrité du programme et garantir que seuls des transporteurs conformes et sécuritaires puissent y participer.


« Nous avons longtemps défendu le POCI; l’OTA a été la première organisation à réclamer l’inclusion de notre industrie », rappelle Jonathan Blackham, directeur des politiques publiques. « Mais des problèmes majeurs doivent être résolus. Le moment est venu de corriger le tir afin que le programme soit protégé contre les abus et demeure un outil efficace pour les entreprises responsables et conformes. »

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