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L’industrie automobile canadienne face aux droits de douane américains : le CPSCA appelle à une action rapide

  • Photo du rédacteur: La Rédaction
    La Rédaction
  • 21 mars
  • 2 min de lecture

Source: CPSCA



Ottawa, 21 mars 2025 – Le Conseil du Partenariat pour le secteur canadien de l’automobile (CPSCA) a tenu une réunion déterminante le 20 mars afin d’aborder les défis croissants qui menacent l’avenir de l’industrie automobile au pays. Au cœur des discussions : les droits de douane américains récemment imposés ou envisagés sur les produits canadiens, qui soulèvent de vives inquiétudes.


Cette rencontre a permis aux membres du conseil d’accueillir officiellement l’honorable Anita Anand, nouvelle ministre fédérale de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie. Les coprésidents Rob Wildeboer (Martinrea International Inc.) et Jean Marc Leclerc (Honda Canada Inc.) ont présenté les priorités du secteur et les impacts potentiels des tensions commerciales sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement nord-américaine.


Une industrie intégrée, menacée par les barrières tarifaires


Les membres du CPSCA ont rappelé que l’industrie automobile nord-américaine est profondément intégrée et que l’imposition de droits de douane représente une menace existentielle, non seulement pour le Canada, mais aussi pour les États-Unis et le Mexique. De telles mesures risquent de perturber la production, l’assemblage et la distribution des véhicules, fragilisant plus d’un million d’emplois et alourdissant la facture des consommateurs.


Le commerce automobile entre le Canada et les États-Unis est pourtant équilibré : en 2024, les États-Unis ont importé pour 53 milliards de dollars de véhicules et de pièces canadiennes, tandis que les exportations américaines vers le Canada se chiffraient à 55 milliards. Le Canada est également le plus grand marché international de l’industrie automobile américaine.


Un appel au maintien du libre-échange


Le CPSCA presse les gouvernements des deux côtés de la frontière de résoudre rapidement ce différend tarifaire, afin de préserver une industrie stratégique. « Le libre-échange est vital pour assurer la stabilité, la compétitivité et l’innovation dans notre secteur », a affirmé le conseil.


La ministre Anita Anand a réitéré l’engagement du gouvernement canadien à défendre les intérêts du pays :


« Notre gouvernement protégera et défendra toujours les consommateurs, les travailleurs et les entreprises du Canada. Ces tarifs sont injustifiés et nuisent aux deux économies. Nous continuerons à soutenir un secteur automobile fort et innovant, essentiel à la croissance de nos deux pays. »

 
 
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