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L’ACQ appuie le Bloc Québécois pour mettre fin aux “dangereux tricheurs” du camionnage

  • Photo du rédacteur: La Rédaction
    La Rédaction
  • 6 oct.
  • 2 min de lecture
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Ottawa, 6 octobre 2025 — L’Association du camionnage du Québec (ACQ) s’est officiellement jointe aux revendications du Bloc Québécois pour enrayer le modèle du « Chauffeur inc. », qu’elle qualifie de menace grandissante pour la sécurité routière et l’intégrité économique du secteur. Lors d’une conférence de presse tenue à Ottawa, le président-directeur général de l’ACQ, Marc Cadieux, a dénoncé un système « de dangereux tricheurs » qui fragilise l’industrie du camionnage « de l’intérieur ».



Des pratiques illégales qui faussent la concurrence


Selon l’ACQ, un nombre croissant d’entreprises exploitent des conducteurs incorporés afin d’éviter le paiement des charges sociales et fiscales liées à l’embauche d’un employé.

Ces pratiques permettent à certains transporteurs de réduire leurs coûts d’exploitation de 20 à 30 %, d’attirer de la main-d’œuvre non formée et de bafouer les règles de sécurité.

L’association dénonce également la présence de documents falsifiés, de formations complaisantes, et le recrutement abusif de conducteurs étrangers souvent mal informés de leurs droits.


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Un impact économique, fiscal et éthique majeur


L’ACQ tire la sonnette d’alarme : les conséquences du phénomène sont multiples.

Économiquement, les entreprises honnêtes perdent des contrats, incapables de rivaliser avec des tarifs artificiellement bas.

Fiscalement, les gouvernements fédéral et provinciaux se privent de milliards de dollars en cotisations non perçues.

Déontologiquement, certains expéditeurs ferment les yeux, contribuant indirectement à l’exploitation de ces conducteurs.



Un appel à une action fédérale concertée


L’ACQ appuie pleinement la stratégie coordonnée proposée par le Bloc Québécois, impliquant Emploi et Développement social Canada (EDSC), l’Agence du revenu du Canada (ARC), l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et le ministère fédéral des Transports.

Elle réclame une meilleure circulation des informations, des audits conjoints systématiques, et une pression accrue sur les entreprises contrevenantes.


« Les coups de semonce ne suffisent plus, l’heure est aux résultats », a martelé Marc Cadieux, soulignant que la multiplication des accidents impliquant des véhicules lourds révèle une véritable crise sécuritaire nationale.

 
 
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