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Guerre commerciale : Teamsters Canada exige que les travailleurs bénéficient en priorité des mesures d’aide

  • Photo du rédacteur: La Rédaction
    La Rédaction
  • 12 mars
  • 2 min de lecture

Source: Teamsters Canada


Teamsters Canada appelle le gouvernement fédéral à garantir que les travailleurs touchés par les tarifs imposés par l’administration Trump sur l’acier et l’aluminium reçoivent un soutien financier adéquat. Ottawa envisagerait une aide d’urgence de « niveau pandémique » pour atténuer les impacts économiques de cette guerre commerciale.


Plutôt que de verser des fonds aux entreprises sans condition, le syndicat demande au gouvernement de lier cette aide au maintien des emplois. Selon Teamsters Canada, seules les entreprises qui s’engagent à ne pas licencier leurs travailleurs devraient pouvoir bénéficier du soutien financier.


Le syndicat réclame également un plafonnement des rémunérations des dirigeants et des actionnaires des entreprises recevant des fonds publics.


« Il est évident que les guerres commerciales nuisent à la fois aux entreprises et aux travailleurs. Mais trop souvent, l’aide accordée aux entreprises ne se répercute pas sur les travailleurs », explique François Laporte, président de Teamsters Canada. « Nous avons besoin de solutions qui permettent aux gens de continuer à travailler, et non de subventions qui disparaissent dans les primes des dirigeants et les versements aux actionnaires. Lier l’aide directement au maintien des emplois est une façon de s’assurer que l’aide se rend aux personnes qui en ont le plus besoin, tout en maintenant les entreprises à flot. »


Teamsters Canada représente des milliers de travailleurs potentiellement affectés par ces mesures, notamment ceux des industries manufacturières et connexes, comme le transport et le recyclage.


Le syndicat met en garde contre les conséquences des tarifs douaniers, qui risquent d’affecter l’emploi au Canada tout en augmentant considérablement les coûts pour les consommateurs américains. Il souligne également que la capacité de production d’acier et d’aluminium aux États-Unis a déjà atteint son maximum et que la construction de nouvelles usines nécessiterait des années et des investissements colossaux.


« Il n’y aura pas de gagnant, peu importe de quel côté de la frontière vous vous trouvez », affirme François Laporte.


En Colombie-Britannique, la Section locale 213 des Teamsters représente environ 200 travailleurs de Tree Island Steel, une entreprise syndiquée qui offre depuis des décennies des emplois stables et bien rémunérés.


« J’ai commencé ma carrière sur le plancher de l’usine de Tree Island Steel. Les entreprises syndiquées comme celles-ci donnent aux familles de travailleurs une réelle chance de prospérer », explique Tony Santavenere, président de la Section locale 213 des Teamsters. « On peut y être embauché dans la vingtaine, y faire carrière, élever une famille et prendre sa retraite dans la dignité. La guerre commerciale ne durera pas éternellement, mais nous ne pouvons pas laisser tomber les travailleurs pendant que des milliards se rendent dans les poches des entreprises. »


 
 
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