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Fermeture de Peel Driving School : l’Ontario rattrapé par des années de laxisme en formation des conducteurs

  • Photo du rédacteur: La Rédaction
    La Rédaction
  • il y a 9 heures
  • 2 min de lecture
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Source: MTO

Photo: Google Map


La décision du ministère des Transports de l’Ontario (MTO) de révoquer définitivement le permis de Peel Driving School, à Guelph et à Brampton, agit comme un électrochoc dans l’industrie du transport. Mais pour plusieurs observateurs, cette annonce arrive beaucoup trop tard.


Qualifiée de « bad actor » par le MTO, l’école de conduite voit ses activités suspendues de façon permanente. Pourtant, la province demeure muette sur les raisons exactes ayant mené à cette sanction majeure, un silence qui alimente les critiques envers la gestion ontarienne du dossier de la formation des conducteurs commerciaux.


Une province qui semble courir après les problèmes


Depuis plusieurs années, l’Ontario donne l’impression de réagir après coup, plutôt que de prévenir les dérives. Le cas de Peel Driving School s’ajoute à une longue liste de situations où des écoles, des recruteurs ou des entreprises ont pu opérer pendant des années avant qu’une intervention ferme ne survienne.


À Guelph, Peel Driving School partageait la même adresse que Peel Truck Driving School, une entité distincte offrant des formations commerciales AZ, DZ et freins pneumatiques. Cette proximité soulève des questions importantes sur la surveillance réelle exercée par le ministère et sur l’efficacité des mécanismes de contrôle en place.


Peu de réponses, beaucoup d’incertitudes


Le MTO refuse de préciser ce qui a motivé la révocation du permis, se contentant d’affirmer vouloir envoyer un message clair contre les inconduites liées à la formation et à la délivrance des permis. Or, cette opacité laisse les élèves, les transporteurs et l’industrie entière dans l’incertitude.


Du côté de l’entreprise, un représentant indique que des discussions sont en cours avec la province et qu’un appel est envisagé. Aucun détail n’a toutefois été fourni quant à l’impact de cette décision sur les programmes de formation en camionnage.


Une crédibilité à reconstruire


Pour plusieurs acteurs du milieu, cette affaire illustre un problème plus large : l’Ontario tente maintenant de réparer une réputation fragilisée par des années de surveillance jugée insuffisante. La fermeture d’une école ne suffira pas à rétablir la confiance tant que des réponses claires et des mesures structurantes ne seront pas mises de l’avant.


 
 
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