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Décès d’un travailleur de Béton Brunet ltée : la CNESST dévoile les conclusions de son enquête

  • Photo du rédacteur: La Rédaction
    La Rédaction
  • 21 mars
  • 2 min de lecture

Source: CNESST


Saint-Roch-des-Aulnaies, le 21 mars 2025 – La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a rendu publiques aujourd’hui les conclusions de son enquête concernant l’accident mortel survenu le 21 mai 2024 sur un chantier de l’autoroute 20 à Saint-Roch-des-Aulnaies. L’incident a coûté la vie à un travailleur de l’entreprise Béton Brunet ltée, conducteur d’un véhicule de protection équipé d’un atténuateur d’impact (VP-AIFV).


Un drame sur la voie de droite


Le jour de l’accident, des employés de Béton Brunet ltée procédaient à l’installation de dispositifs de signalisation sur l’accotement droit de l’autoroute 20 en direction est. Le conducteur du VP-AIFV avait immobilisé son véhicule sur la voie de droite et y était resté à bord. Peu après, un camion semi-remorque circulant sur cette même voie a percuté violemment le véhicule de protection, provoquant son renversement. Le conducteur du VP-AIFV a succombé à ses blessures.


Des lacunes importantes identifiées


L’enquête de la CNESST a révélé deux causes majeures à l’origine de l’accident :

1. La présence du véhicule de protection sur la voie de circulation et la réaction tardive du conducteur du semi-remorque.

2. Une planification, une exécution et un contrôle déficients des travaux d’installation de la signalisation.


Des correctifs exigés avant la reprise des travaux


À la suite de l’accident, la CNESST a ordonné l’arrêt des travaux au maître d’œuvre Groupe Manexco inc. ainsi qu’à Béton Brunet ltée. Ces derniers ont dû soumettre une procédure de travail conforme aux dessins normalisés du Tome V – Signalisation routière du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD), avant d’être autorisés à reprendre les activités.


Des mesures préventives incontournables


La CNESST rappelle l’importance pour les employeurs et les travailleurs de suivre rigoureusement les normes de signalisation établies, notamment les dessins TCD 092 à TCD 098. En l’absence de conditions permettant leur application, un plan signé par un ingénieur est requis. La Loi oblige aussi les employeurs à mettre en place des conditions de travail sécuritaires et à former adéquatement leurs employés.


Sensibilisation à l’échelle du secteur


Afin de prévenir de futurs incidents similaires, la CNESST transmettra les conclusions de son enquête à plusieurs organismes, dont des associations syndicales, des regroupements d’entrepreneurs, des mutuelles de prévention, ainsi qu’à la Société de l’assurance automobile du Québec. Elle recommande également que les dessins normalisés pertinents soient intégrés aux formations professionnelles sur la signalisation routière.


Appel à l’action au gouvernement


Enfin, la CNESST invite le ministère des Transports et de la Mobilité durable à adopter des mesures additionnelles visant à renforcer la sécurité des travailleurs œuvrant sur les chantiers routiers.

 
 
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