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Confinement continu du contrôle routier : négligence criminelle du gouvernement ?

  • Photo du rédacteur: La Rédaction
    La Rédaction
  • 8 oct.
  • 2 min de lecture
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6 octobre 2025


Source: AFPC Québec

Alliance de la Fonction publique du Canada



Sept mois après une décision du Tribunal administratif du travail reconnaissant la dangerosité du métier, les contrôleuses et contrôleurs routiers demeurent confinés à leurs postes, incapables d’assurer leur rôle sur le terrain. La FCCRQ dénonce l’inaction du gouvernement, qu’elle juge inacceptable et dangereuse pour la sécurité publique. Elle exige une action immédiate afin de rétablir la présence des agents sur les routes du Québec.


Voici ce que Alliance de la Fonction publique du Canada mentionnait sur ses plateformes:


Il y a sept mois, le Tribunal administratif du travail a reconnu que les contrôleuses et contrôleurs routiers font un travail dangereux et doivent être mieux protégés. Depuis, le gouvernement se contente de les enfermer dans leurs postes de contrôle, les empêchant d’exercer pleinement leur rôle essentiel sur nos routes.


Cette inaction du gouvernement s’apparente-t-elle à de la négligence criminelle? La question se pose puisque chaque jour qui passe aggrave la situation : les accidents graves et mortels impliquant des véhicules lourds se multiplient. Le laxisme du gouvernement met en danger la vie de tous les usagers de la route.


« Nous tenons le gouvernement responsable. Cette situation est inacceptable et indéfendable. Il est grand temps de faire preuve de leadership et de bon sens, » souligne Jean-Claude Daigneault, président de la Fraternité des constables du contrôle routier du Québec.


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La sécurité publique ne peut pas attendre. Avec 110 000 interventions par année, le contrôle routier joue un rôle clé dans la prévention des accidents, le contrôle des véhicules lourds et le respect des normes de sécurité. L’absence du personnel sur le terrain entraîne des conséquences dramatiques.


Nous exigeons que le gouvernement agisse immédiatement pour :

  • se conformer au jugement du Tribunal administratif du travail;

  • fournir aux contrôleuses et contrôleurs les moyens dont ils ont besoin pour assurer leur sécurité, incluant les outils de protection exigés;

  • permettre leur retour rapide sur les routes du Québec.


« Trop, c’est trop. La sécurité routière est un enjeu collectif. Le laxisme et l’inaction ne sont plus des options », conclut le représentant syndical.



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